Questions sur les opérations dentaires, réponse, hygiène bucco-dentaire, anesthésie locale ou générale
Les questions fréquentes
Question fréquentes sur l'implantologie dentaire
Vous devez assurer tous les jours une hygiène bucco-dentaire efficace pour éviter l’accumulation des bactéries.
Il est recommandé de se brosser les dents au moins matin et soir
, après les repas, en utilisant une brosse à dents manuelle ou électrique à petite tête, à poils souples et arrondis, en nylon, en partant toujours de la gencive vers les dents , à l’extérieur et à l’intérieur, et en se brossant séparément les dents du bas des dents du haut.
Un nettoyage entre les dents ou les implants réalisé selon la taille des espaces, avec un fil dentaire, des bâtonnets en bois ou des brossettes, est nécessaire car les poils de la brosse n’atteignent pas ces régions. Cette hygiène dentaire quotidienne permet de maintenir la bouche en bonne santé et d’éviter la multiplication de certains micro-organismes qui peuvent entraîner des maladies inflammatoires affectant la gencive et l’os d’ancrage des dents ou des implants. Des rendez-vous de contrôle sont donc indispensables pour déceler les signes avant-coureurs d’une pathologie éventuelle pouvant mettre en péril la thérapeutique implantaire.
La majorité des échecs se produisent avant la pose de la couronne.
L’implant est alors retiré sous anesthésie locale
. Il est parfois remplacé, au cours de la même séance, par un implant plus long ou de diamètre supérieur. Toutefois, la plupart du temps, il est nécessaire d’attendre quelques semaines avant de pouvoir en poser un nouveau. On peut donc considérer qu’il s’agit d’un traitement retardé plutôt qu’un véritable échec. Par ailleurs, il peut arriver que la perte de l’implant s’accompagne d’une destruction importante de l’os. Il faut alors envisager une technique de greffe osseuse si la solution implantaire reste indiquée.
Non, car l’intervention n’est pas traumatique pour l’os et les
suites opératoires sont simples. La plupart du temps, des antalgiques
sont prescrits.
En revanche, l’intervention engendre souvent un œdème plus ou moins prononcé, plus rarement un hématome. L’application et le renouvellement régulier d’une poche de glace immédiatement ou une fois rentré à la maison permettent de limiter ces inconvénients.
Traditionnellement, on préfère attendre quelques mois avant de mettre une couronne sur l’implant.
Aujourd’hui, il est cependant possible de poser une couronne provisoire en même temps que l’implant
. A l’extrème, il est également possible d’extraire une dent et de poser un implant et sa couronne le même jour. Cette technique est très intéressante lorsqu’il s’agit de remplacer une dent de devant, mais elle est aussi envisageable pour un petit bridge de quelques dents ou même de grande étendue, restaurant l’ensemble des dents. Cette solution s'applique à des solutions très spécifiques et reste à l’appréciation du praticien. Elle est toutefois techniquement plus exigeante et nécessite d’adopter une alimentation adaptée pendant plusieurs mois pour ne pas perturber la cicatrisation osseuse.
Il existe deux grands groupes de contre-indications.
- Le premier est d’ordre médical. Une intervention chirurgicale ne doit pas engendrer de risques inconsidérés pour le patient. La pose d’implants ne peut être envisagée si le patient prend certains médicaments ou souffre d’une maladie qui peut empêcher le bon processus de cicatisation. La présence d’une maladie du cœur ou des valves cardiaques constitue un facteur de risque. La consommation excessive d’alcool et de tabac en est une autre. Concernant le tabagisme, les études épidémiologiques sont formelles. Quel que soit le mode de consommation, le tabac est même considéré comme un facteur d’échec pour toutes les thérapeutiques implantaires, avec une relation temps et dose dépendante.
- Le deuxième groupe de contre-indications est relatif à la solution clinique. Une quantité insuffisante d’os en hauteur et en épaisseur, la présence de sinus très volumineux ou d’un trajet nerveux ou artériel proche du sommet de l’os peuvent par exemple interdire la pose d’implants.
Dans ces cas une greffe osseuse d'élévation sinusienne ou d'apposition osseuse pourra être proposée.
Face aux appareillages amovibles remplaçant plusieurs dents
manquantes, voire la totalité des dents, la solution implantaire peut
être de deux types.
Le premier consiste à créer une prothèse amovible qui viendra se clipser par clipage sur des implants
. Ce système assure la stabilité de la prothèse lors de la mastication. Dans le cas où l’appareil remplace seulement quelques dents, le résultat esthétique est évident, puisqu’il permet de supprimer les crochets visibles. De plus, les implants supportent une part des forces masticatrices. Ils permettent de soulager la gencive et suppriment les douleurs ou les blessures.- Le deuxième type de solution consiste à placer des implants en nombre suffisant pour réaliser une prothèse fixe (bridge implanto-porté). La sensation « d’appareil dentaire « disparaît alors complétement.
Les implants se comportent comme des racines artificielles sur lesquelles sont vissées ou scellées des couronnes ou des bridges
(inamovibles).
Les techniques de régénération osseuse ont récemment connu des
progrès important grâce à l’utilisation des biomatériaux de substitution
osseuse, d’origine animale ou synthétique.
Les biomatériaux de substitution commercialisés en France sont parfaitement biocompatibles. Si le déficit est limité, ils permettent d’augmenter le volume osseux en épaisseur lors de la pose de l’implant. Ils sont également indiqués pour augmenter la hauteur de l’os, notamment au niveau des molaires dans la région des sinus. Enfin, si le volume à reconstruire est important, il est possible de réaliser une greffe osseuse dite autogène (greffon provenant du patient), en prélevant de l’os au niveau du menton, de l’angle de la mâchoire, voire de la voûte crânienne. Chaque approche thérapeutique est choisie selon de nombreux critères médicaux, comportementaux et dentaires.
Il n’est pas possible de parler de rejet au sens stricte du terme, car un implant n’est pas une matière vivante.
Il faut parler d’échec si la cicatrisation ne se fait pas correctement au contact de l’implant, qui devient alors mobile. Le maintien de l’implant dans ces conditions n’est pas possible, il faudra le retirer.
Pour remplacer une dent perdue, des études cliniques tendent à
prouver qu’un implant à une durée de vie plus longue qu’un bridge à
appui dentaire.
En théorie, il peut durer plusieurs dizaines d’années. Cela suppose bien sûr que le système implantaire choisi est fiable, et que toutes les étapes du traitement implantaire sont réalisées dans des conditions rigoureuses.
D’une manière générale, les taux de succés sont supérieurs lors d’une pose d’implant à la mandibule (mâchoire du bas) qu’au maxillaire (mâchoire du haut), en raison notamment de la qualité osseuse.